CESB Management : Florent Beaudoire et Arnaud Martinez, majors de la promotion 2013

 Témoignages de Florent Beaudoire et Arnaud Martinez, extrait de Passerelles,  la lettre n° 26  - juillet 2013.

Pourquoi avoir voulu faire le CESB ?

FB - Pour ma part, je n’ai pas de réelle expérience de banquier de terrain, ayant exclusivement occupé des postes de fonctions support. C’était donc à la fois pour acquérir une connaissance du monde bancaire plus approfondie et pour m’offrir des possibilités d’évolution plus importantes.

AM - Moi, plus simplement, j’ai suivi la formation du CESB Management à la suite de l’ITB – formation au cours de laquelle le cursus CESB nous avait été présenté. J’ai donc souhaité prolonger l’un par l’autre. Pour le reste je rejoins Florent : effectivement, c’est avec l’ambition de se donner un passeport pour des fonctions plus importantes et plus stratégiques.

Je vais rebondir sur votre discours lors de la remise des diplômes, au cours duquel vous avez dit qu’il y avait un décalage entre votre nouvelle fonction, votre quotidien et ce que vous avez appris. Qu’en retirez-vous de positif ? Et qu’est-ce qui vous a le plus enrichi ?

FB - La compréhension des mécanismes. Tout ce qui amène la banque à décider de sa stratégie. Généralement on reçoit un message de la Direction générale sur la politique à mener et les décisions à prendre. La formation m’a donné une autre grille de lecture et peut-être plus de facilités à comprendre certaines décisions.

Et vous avez suivi d’autres formations ?

FB - Bancaires, non. C’est la première.

Et pour vous, qui avez suivi l’ITB ?

AM - J’ajouterai, par rapport à ce que dit Florent, que nous avons eu l’opportunité de faire le CESB au cours d’une année qui était extrêmement riche en actualités, en mouvements bancaires et réglementaires… C’est vrai que cela apporte un background et des clefs de lecture qui permettent de s’ancrer et aussi de prendre de la hauteur par rapport aux problématiques ; et donc de se donner les chances d’aller de l’avant et d’être plus performant, en ayant une vision plus macro.

Vos ambitions pour l’avenir, quelles sont-elles ?

FB - C’est un pur hasard du calendrier, mais j’ai pris mon nouveau poste le jour de la remise des diplômes. Je suis maintenant Responsable organisation, projets et pilotage statistiques sur le centre de relation clients. Je gère donc une équipe, ce qui n’était pas le cas. Voilà, je passe manager.

AM - Moi aussi, je suis passé manager. Ce qui est positif, puisque c’est la suite logique de notre formation.

Ce projet d’évolution avait-il été évoqué auparavant ?

FB - Non, on ne m’en n’avait pas parlé auparavant. C’est toujours difficile de savoir si l’on évolue grâce à la formation ou si l’on serait arrivé au même point sans. Je pense, quoi qu’il en soit, que c’est un accélérateur puisque, dans une certaine mesure, elle nous met au premier plan. La démarche peut donc jouer en notre faveur.

Comment a réagi votre hiérarchie face à votre décision, qui représente un investissement pour toutes les parties ?

FB - Chez nous, c’est la direction qui propose des candidats, la DRH faisant ensuite une sélection. En ce qui me concerne, on m’avait conseillé de suivre une formation bancaire puisque j’avais un profil purement marketing. C’était donc une volonté de ma part de faire le CESB en particulier, et j’ai été soutenu dans cette voie par ma hiérarchie.

AM - Pour ma part, en revanche, je crois qu’il y a un lien assez direct entre mon nouveau poste et l’obtention du CESB. La première place est un accélérateur qui n’est pas négligeable : elle permet de rencontrer le staff du comité exécutif et d’être mis en avant, et donc par la suite d’être « placé » plus facilement qu’un cursus « standard ».

FB - Oui, quand on est major, on bénéficie d’une publicité.

AM - J’ajouterai que, de mon côté, plusieurs membres du staff avaient exprimé une certaine curiosité parce qu’ils ne connaissaient pas le CESB. Le fait que je sorte major leur a permis de découvrir la formation.